On apprend que dans la nuit de lundi 2 juin, le chantier de la nouvelle prison psychiatrique à Anvers a été le cible d’un sabotage incendiaire. Trois grues mobiles et un lourd générateur électrique ont été détruit par les flammes. Selon l’entreprise de construction Denys qui effectue les travaux, les dégâts sont importants. Le feu aurait été mis à quatre endroits différents.
Les travaux pour réaliser ce «centre psychiatrique légal» ont commencé en 2013. L’Etat prévoit d’y enfermer 160 prisonniers internés.
Notons encore que l’entreprise Denys a aussi remporté le contrat pour la construction de la maxi-prison à Bruxelles.
La lutte contre la construction des nouvelles prisons s’exprime aussi à travers les actions de sabotage, mieux encore, c’est une lutte qui se projette dans l’action directe pour détruire ce qui rend possible ces prisons. Tout révolté déterminé peut se donner les moyens pour attaquer les entreprises qui les construisent, les chantiers mêmes, les architectes qui les dessinent, les banques qui les financent. Ces attaques ne nécessitent pas grand nombre de personnes, quelques copains et copinnes de confiance suffissent, voir un seul individu. Au-delà des dégâts qu’elles causent à notre ennemi, elles contribuent à répandre la révolte, à semer les graines du rejet, à donner de la force et de courage à ceux qui se battent contre ce monde de barreaux et de barbelés.
«Mutineries, incendies, évasions, inaugurons leurs nouvelles prisons !»