Brèves du désordre 12

Dans chaque numéro de Hors Service, nous reprenons une poignée d’une multitude d’actes de rébellion et de révolte. En général, l’Etat, ses médias et ses journalistes préfèrent ne pas trop ébruiter ces événements ou, plus encore, les déformer, les fausser et les mutiler pour que personne ne puisse s’y reconnaître. L’Etat ne veut inspirer personne dans de mauvaises intentions – mais nous si, et voilà la raison de ces colonnes.

Visite – Un commissariat de police à Liège reçoit une visite la nuit. Un combi avec nouveau radar est incendié. Le bâtiment encourt des sérieux dégâts par les flammes. Le bâtiment est sérieusement endommagé par les flammes.

Non desirés – Alors que les gardiens de Lantin font grève parce qu'un prisonnier, en blessant un des leurs, leur a fait comprendre qu'ils étaient non desirés, un prisonnier de Saint-Gilles a la même idée. Cette fois-ci il s'attaque à un des flics qui avaient repris le boulot des gardiens depuis trois jours. Nous sommes toujours contents quand on parle un langage clair contre ceux qui nous oppriment.

Train-train quotidien – Dans la nuit de dimanche à lundi, à trois heures, une école technique à Charleroi est sortie de son train-train par un incendie volontaire dans la section mécanique. Plusieurs voitures qui étaient garées dans le hangar partent en flammes et le bâtiment subit des dégâts.

Chaud au cœur – A Tubize, un jeune est tué lors d'un cambriolage, peu après, une manifestation a lieu en commémoration. Au début, des personnes se confrontent aux flics, présents en masse. Quand la famille dit que « nous ne sommes pas venus pour faire la révolution », la paix revient Les nuits d'après, quelques personnes passeront aux actes. En incendiant des voitures. A Tubize, une voiture part en flammes dans la « rue de la démocratie ». A Charleroi, trois voitures, à Jemeppe cinq, à Liège quatre. A Ottignies, une voiture est incendiée « rue des droits de l'homme ».

Aménagements – Un après-midi à Seraing...Des personnes porteuses de noirs desseins circulent dans la “rue de la banque” et mettent le feu à deux pelleteuses. Les deux machines sont entièrement détruites.