Comme le disait déjà le texte à côté, les attaques et les sabotages contre l'école ne sont pas rares. Pour donner un petit aperçu de l'ampleur de ce phénomène liberatoire, nous avons recueilli quelques gestes de ces dernières semaines.
SAINT-GILLES - Après que la direction ait ordonnée une fouille des dizaines d'élèves pour retrouver des objets volés, de nombreux élèves se révoltent. Ils refusent de retourner en cours, occupent la cour de récréation et commençent à saccager les bâtiments de l'école. Enfin, la direction fait intervenir la police pour rétablir l'ordre et l'obéissance. Quelques jours plus tard, une autre école dans le même quartier, près de la place Bétlehem, subit un saccage nocturne. Tout le matériel qui valait quelque chose a été dérobé, tandis que les bureaux et les classes ont été systématiquement saccagés. La direction parle d'une "acte de vengeance pour la fouille et l'intervention policière". Les cours sont suspendus pour au moins quelques semaines.
CHARLEROI - Pendant la nuit, le feu est bouté à une annexe de l'école téchnique. L'intervention des pompiers empêche une propagation vers les autres bâtiments de l'école.
MARCHES - Pendant la nuit, des inconnus incendient les poubelles sur la cour de l'Athenée. Le feu se propage et détruit une bonne partie des bâtiments. Les cours sont suspendus pour une durée indéterminée.
HUY - Même chose qu'à Marches, sauf que le feu des poubelles incendiées ne se propagent malheureusement pas vers les bâtiments de l'école sécondaire.
JAMBES - Lundi, quelques heures avant l'arrivée des élèves, un incendie ravage le bâtiment de l'Internat et endommage quelques classes. Les cours sont suspendus.