Et maintenant nous ne payons plus rien!
A Malines, la visite d’un huissier
a tourné au vinaigre. Quand l’huissier et le flic du quartier
venaient toquer à la porte, ce dernier a été accueilli par des
coups des habitants et des proches. Quand des renforts sont arrivés
sur place, eux aussi ont été attaqués. Au final, trois personnes
ont malheureusement été arrêtées, sept flics ont été blessés.
Pas de pitié pour les huissiers !
Lutter contre la prison
A Marche-en-Fammes, cinq bombes
artisanales ont été découvertes sur le chantier de la nouvelle
prison. Les bombes avaient été placées en haut de cinq grues, près
des circuits électriques. Deux bombes semblent avoir explosé. Selon
le parquet, il s’agissait d’une tentative de sabotage d’un
énième lieu infâme en construction.
A Forest, fin
juin, plusieurs rues autour de la prison ont été bloquées vers
midi. A plusieurs endroits, des inconnus avaient posés des
banderoles à travers la route avec des slogans comme « Les
matons sont des bourreaux – nous voulons vivre » et « Notre
passion pour la liberté est plus forte que vos barreaux » et
répandu de l’huile le chaussée. La circulation est restée
bloquée pendant plusieurs heures, l’huile nécessitant une
intervention spéciale des pompiers.
Les murs de la
station de métro Albert, près de la prison de Saint-Gilles et de
Forest, ont été couverts de tags hostiles contre les gardiens et la
prison. Plusieurs délégués syndicaux des matons de St-Gilles
étaient cités, tout comme le supermarché Delhaize, qui se fait du
fric sur le dos des cantines à la prison.
A Gand, le centre administratif de De
Lijn, la société des transports en commun, est attaqué :
vitres brisés et de la peinture jetée sur la façade. Ailleurs dans
la ville, une agence bancaire a été couverte d’autres jets de
peinture et un peu partout, des slogans ont été peints sur les murs
en solidarité avec les prisonniers des émeutes en Angleterre l’été
dernier. De Lijn a été ciblé pour sa collaboration avec les rafles
de sans-papiers et avec la police.
Non, je n’ai pas envie de vous
parler !
A Laeken, des policiers ont voulu
contrôler une voiture. Le conducteur en question n’avait pas du
tout envie de ça. Il est descendu de la voiture et a commencé à
frapper les policiers. Un rapide attroupement c’est mis de son côté
et a tabassé un des policiers, qui ont dû foutre le camp.
Pareil à Etterbeek, quand des
policiers voulaient contrôler une voiture, ils ont été encerclés
par des jeunes du quartier qui voulaient les empêcher. Quand les
flics ont sortis leur matraques, ils ont été bousculés et frappés,
appelant des renforts. Deux personnes ont été arrêtées, mais les
jeunes sont allés devant le commissariat pour exiger la libération
des arrêtées. A l’intérieur du comico, un des arrêtés s’est
battu avec un flic. Enfin, les deux ont heureusement été relâchés.
Que tout contrôle de police tourne au vinaigre !
Une visite nocturne
A Geraardsbergen, le plus grand
concessionaire des marques italiennes Fiat et Alfa Romeo, a reçu une
visite nocturne. Les visiteurs ont brisés les vitres de plusieurs
véhicules et ont tenté d’en incendier un. En ce moment-ci,
plusieurs opérations répressives sont en cours en Italie contre le
mouvement anarchiste, avec des dizaines de compagnons en préventive.
Une bonne façon de se montrer solidaires de ces
compagnons serait certes de s’en prendre aux intérêts de l’Etat
et du Capital italien.