Les obstacles à la liberté

L'Etat prévoit de construire vers 2013 au moins quatre nouvelles prisons (à Dendermonde, Beveren, Leuze-en-Hainaut et Marche-en-Famennes) et vers 2015 la nouvelle méga-prison à Bruxelles (qui serait construite à Haren). Ces prisons seront construites sur le modèle d'une collaboration publique-privée: l'Etat paye les frais, les entreprises vont non seulement les construire, mais aussi les gérer au nom de l'Etat.

Une des manières parmi d'autres à la disposition de ceux qui veulent se battre contre ces projets de nouvelles prisons, qui combattent pour la liberté, donc pour une transformation radicale de cette société et non pas pour protéger et perpétuer l'ordre existant, consisterait à identifier et saboter les constructeurs de nouvelles prisons. Peut-être pas tellement parce qu'ainsi, on pourrait espérer les "obliger" à arrêter les travaux, mais plutôt parce que les saboter signifie diffuser partout le refus d'une société carcérale, en mots et en actes.

Et donc, voici le lot des vautours de l'enfermement:
* Le consortium BAM et plus spécifiquement ses branches belges Interbuild et Galère, le tout financé par les banques Dexia, KBC et ABN-AMRO.
* Le consortium Eiffage Benelux
* Le consortium "Future Prisons", comprenant les entreprises Cordeel, Willemen, SNC Lavalin et Cofinimmo.
* Les bureaux d'architectes Jaspers - Eyers & Partners, Stéphane Beel Architectes, VK Engineering.

Évidemment, encore plein d'autres petites entreprises feront leur beurre avec la construction des nouvelles prisons. On ne tardera pas à mettre en lumière leur implication.