La belle – Vers deux heures du
matin, deux prisonniers sans-papiers s'évadent du centre fermé pour
illégaux de Steenokkerzeel, le 127bis, en coupant les barreaux. Bon
courage aux fugitifs.
Bas les pattes de mon corps -
Les murs et monuments sur le point de rassemblement de l'annuelle
marche pour la vie (contre le choix de pouvoir avorter), organisée
par des associations de catholiques intégristes, de conservateurs et
de fascistes ont été recouverts de slogans comme « Avortement
libre », « Libre choix », « Avortez
le pape, mon corps est à moi »,... C'était près de la
gare centrale, et plus personne n'y sera passée sans avoir lu et vu
les nombreuses cris de bataille pour l'avortement libre, la sexualité
libérée, la liberté des esprits et des corps...
Cache-cache
– Cinq véhicules banalisés de la police, garés discrètement sur
un parking privé un peu hors de la ville de Hasselt, ont été bien
amochés : vitres brisés, carrosserie fêlée, rétroviseurs
arrachés, pneus crevés,... Flics en uniformes, flics en civils,
flics sur le coin de la rue, flics derrière les écrans des
caméras... hors de nos vies !
Vingt
– Pour la vingtième fois depuis 2007, les bureaux du parti
fasciste Vlaams Belang a Gand ont été attaqués. Cette fois-ci, les
assaillants ont jetés des bombes de peinture et ont peint le slogan
« Le squat
continue » sur la
façade.
Crame, chantier, crame – Dans
le zoning industriel d'Anderlecht, un incendie volontaire s'est
déclaré sur le chantier de construction d'une nouvelle structure
industrielle. Il n'y a pas de détails sur les dégâts, mais la
police dit d'avoir arrêté le coupable de l'incendie qui aurait volé
du cuivre sur le chantier avant d'y bouter le feu. En tout cas,
opposons-nous de mille manières à la construction d'horreurs comme
des usines et à l'extension des zones industriels.
Au-delà des frontières –
Mi-avril, l'ambassade de la Belgique à Berlin a été attaqué :
des assaillants ont jeté de la peinture noir, fracassé la porte
d'entrée, arraché le parlophone et ont peint le slogan « Bezahlt »,
c'est-à-dire, payé
ou comptes réglés.
Nous saluons cette attaque contre cette représentation de l'Etat
belge, Etat que nous combattons ici comme nous voulons abattre tous
les Etats du monde entier. En France, fin avril, un sabotage
incendiaire a détruit 4 engins de chantier de l'entreprise Eiffage,
constructeur notoire de prisons (en France comme en Belgique). Dégâts
estimés : 500 000 euros.
Sabotage
–
La veille d'une manif européenne des bateliers contre les nouveaux
règlements dictés par l'Union Européenne, pas moins de 30 écluses
(soit un sur deux) ont été sabotés sur l'ensemble des voies
navigables wallonnes. Deux
types de dégradations ont été commises : de la glu a été
apposée sur les serrures des locaux donnant accès aux postes de
commandes des écluses et des câbles électriques ou hydrauliques
ont été sectionnés. Parmi les installations les plus touchées,
celles qui sont sur le canal Charleroi-Bruxelles et sur le canal du
Centre, en particulier, l’écluse d’Obourg. Lors de la manif à
Bruxelles, les bateliers en sont d'ailleurs venus aux prises avec les
policiers.
« Libérez
Saint-Gilles »
- Début avril, un inconnu a appelé à la prison de Saint-Gilles et
a menacé qu'il y avait une charge explosive cachée dans les
bâtiments. L'inconnu revendique la libération de tous les
prisonniers de Saint-Gilles. Après une fouille, la police n'a pas
trouvé rien de suspect ; la prison n'a pas non plus été
évacuée. Par contre, quelques jours plus tard, c'est l'alerte à la
bombe dans le centre commercial Basilix à Berchem-St-Agathe. La
police ordonne l'évacuation et fouille le bâtiment sans rien
trouver. Encore quelques jours plus tard, c'est le tour au Palais de
Justice de Bruxelles. Plusieurs équipes de policiers fouillent en
vaine les bâtiments. « Mille
institutions du vieux monde sont marquées d'un signe fatal. »