Windstil
De zomermaanden kruipen stilletjes voorbij. Het lijkt wel alsof ze onopgemerkt aan ons voorbij willen gaan. De zachte zonnestralen verwarmen onze lichamen, uitgeput van zoveel winter, van zoveel werk, van zoveel paperassen, van zoveel teleurstellingen. Zelfs de regering en de politiekers zijn weggetrokken, naar hun villa’s ergens in het zuiden van Frankrijk of in Italië. Ook al lijkt het windstil, geen enkele machine staat nochtans op pauze. Ononderbroken worden papierlozen aangevoerd naar gesloten centra en gedeporteerd, worden gevangenen in cachots gestoken en mishandeld. En ook al is het zomer, het einde van de maand blijft dezelfde problemen stellen als de maand daarvoor, en de maand daarvoor en… Begrijp me niet verkeerd, ook ik rust graag uit maar dan wel niet ná ondergane vernederingen. Ik rust graag uit nadat ik een vurige, ook al is het maar kortstondige storm hebben doen razen doorheen de ijzige windstilte van de instellingen en de economie. Die rust, die zowel in de zomer als in de winter, zowel in de lente als in de herfst kan, zowel in het putje van de nacht als in de namiddag, heeft bovendien de zoete smaak van een droom, een droom van een wereld waar de orkanen samenvallen met de passie van het leven en de windstiltes met een genot dat geen grenzen meer kent.
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Au-delà des frontières
Comme on l'écrivait déjà dans le dernier numéro, les révoltes dans les centres fermés pour illégaux en Italie continuent en s’amplifiant. Ce dernier mois, les camps de déportation ont de nouveau été secoués par plusieurs mutineries tandis que des dizaines de sans-papiers se sont évadés. D’ailleurs, l’Etat italien se sert toujours plus de l’armée, avec l’aide de milices de citoyens racistes et des négriers modernes de la mafia, pour contenir les immigrés sans permis de séjour. Qu’aussi cette révolte prenne la route des vacances pour enflammer les centres fermés partout dans le monde ; exactement comme elle a déjà fait étape en Norvège, où, récemment, des sans-papiers ont entièrement brûlé un centre fermé.
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Les homejackeurs étaient des militaires
A la mi-juillet, un home-jacking a lieu dans la province de Liège. Quelques personnes pénètrent dans la villa d'un riche propriétaire de commerce, garrottent toute la famille et décampent avec plusieurs bien précieux. La police, qui se lance à leur poursuite peu après, se fait tirer dessus avec des armes automatiques. Un flic prend une balle dans la face. Deux personnes sont arrêtées et ont déjà avoué le home-jacking. Ce qui a fait scandale dans cette histoire, c'est que les auteurs sont des militaires, opérant dans l'armée belge. La police s'attendait pas vraiment à une chose pareille de la part de ses ' collègues '…
Au fond, ça a un côté comique. En tant que militaires, ces garçons reçoivent des ordres à suivre. Et l'armée, c'est quoi ? Exécuter des missions extérieures, occuper des territoires,...et vous savez comment ça peut être...prendre d'assaut des villages, bombarder ça et là, violer, voler, passer sur le ventre des gens. Les ministres en charge n'y perdent plus le sommeil. Mais attendez, quand certaines de ces machines manifestent une erreur de programmation et décident de grignoter quelques part du gâteaux sur le sol intérieur en assaillant la villa de l'un ou l'autre couillon riche, ça fait sauter la baraque !