Dérangement – A Bornem, des policiers arrêtent quelqu’un parce qu’il dérange, et l’emmènent au commissariat. L’homme est relâché, mais il revient un peu plus tard. Il parvient à s'introduire dans le commissariat sans être aperçu, et met le feu à un bureau. Un policier l’attrape alors que l’homme s’apprête aussi à incendier l’entrée.
Cellule en feu – Après une bagarre avec les « accompagnateurs », un homme met le feu à son matelas dans l’hôpital psychiatrique de Sint-Amandus. L’homme a été envoyé en prison.
Tac tac – Un matin, le conseiller communal de Bruges du parti nationaliste NVA découvre que les fenêtres de sa voiture ont été cassées.
Poudre – Le secrétariat national du parti fasciste Vlaams Belang à Bruxelles est évacué suite à la découverte d'un courrier contenant de la poudre blanche. Il n’est pas clair si la poudre était vraiment dangereuse.
Boum ! – Le service de déminage se hâte à Trazegnies. Un homme y avait découvert une valise devant sa maison avec le message « Attention, explosif, ne pas fumer ». La valise ne contenait qu’un petit papier avec « Boum ! » écrit dessus. Il y a deux semaines, une valise semblable avait été retrouvée au pied d’un monument dans les environs. L’homme qui a trouvé la valise devant sa porte est le même qui avait monté des rondes de citoyens (y compris la nuit) après une série d’incendies.
Nez – A Oostende, quelques personnes ont tenté de scier le nez d’une statue du roi Léopold II. Il y a quelques années, cette même statue avait été recouverte de peinture rouge ; une action revendiquée ensuite par « l’Ostendais Colérique », pour dénoncer le régime sanguinaire du roi au Congo.
Travaux de peinture – Plusieurs bombes de peintures sont jetées contre l’écran géant situé place Flagey à Ixelles (Bruxelles). Depuis que la place a été réaménagée pour attirer plus de yuppies, le nouveau « mobilier » a souvent été la cible de vandalisme créatif.
Meubles en feu – Dans les environs de Charleroi, un énorme magasin de meubles est incendié ; tout a été ravagé. En 2001, ce même bâtiment (abritant alors deux magasins), avait déjà été incendié.
Concert annulé – Dans les environs de la rue de la Loi à Bruxelles, des échauffourées éclatent lorsque des gens essayent de perturber un concert du musicien congolais Werrason, un pro-président Kabila qui refuse de dire le moindre mot sur la situation misérable au Congo. On lui reproche, comme aux autres musiciens congolais, de n’être intéressé que par l’argent et de collaborer avec Kabila. La police intervient avec des anti-émeutes et l’autopompe. A la fin, le concert est annulé.
Frein de secours – En pleine heure de pointe en fin de journée, un inconnu tire délibérément le frein de secours sur un train entre Bruxelles-Central et Bruxelles-Midi. Le trafic ferroviaire en est complètement perturbé.
Des nuits obscures – Deux nuits de suite, quelques rues sont plongées dans le noir dans le quartier Helmet à Schaerbeek. Selon le bourgmestre, les auteurs de ces sabotages du réseau électrique sont des jeunes des logements sociaux. Quelques semaines avant, un sabotage semblable avait touché d’autres rues du quartier. Pendant les émeutes à Molenbeek ou Anderlecht en 2009, une même tactique avait déjà été utilisée.
Insécurité – Les fonctionnaires de l’Union Européenne se plaignent de la piste cyclable de la rue de la Loi. Ils disent qu’ils sont souvent heurtés par des cyclistes très rapides dès qu’ils sortent de leurs bâtiments. Mais même à l’intérieur, les fonctionnaires ne sont pas plus à leur aise. Au septième étage du Conseil de l’Europe, la veille de la journée d’action nationale contre l’accord interprofessionnel, des inconnus ont mis le feu à un local technique. Les dégâts sont malheureusement restés limités.
Insécurité bis - Après quelques incidents dans le métro bruxellois (dont le dernier était un chauffeur qui a frappé un passager), 10 vigiles de l’entreprise de sécurité privée Securitas ont été engagés. Leur premier jour de travail a commencé par un pavé lancé sur le pare-brise d’un tram (un incident qui entraîne le déploiement permanent de policiers sur la ligne 94). Et une semaine plus tard, les mercenaires se plaignent qu’ils sont insultés au quotidien. Trois agents de sécurité ont déjà demandé à être transférés. Entre-temps, les jets de pierres contre les trams et les métros continuent, et il est à noter que personne n’a encore été blessé lors de ces petites obstructions contre la STIB.
Kermesse – Au tir forain sur le Grand Marché de Nivelles, un homme dirige son fusil à plomb… vers le Palais de Justice. Une vitre du bâtiment éclate.
Manifs et saccage – Selon la police, la manifestation des fascistes du cercle étudiant flamand NSV et la contre-manifestation des antifascistes se sont déroulées « dans le calme » malgré quelques incidents. Au début des deux manifestations, à un autre endroit dans la ville, des inconnus masqués se sont attaqués au siège du VDAB (l’équivalent flamand de l’Actiris et le Forem). Ils ont cassé 32 vitres du bâtiment abritant les négriers modernes et les prêcheurs du travail. Pendant et après la manifestation, des types du NSV sont attaqués aux pierres et bombes de peintures. Quatre voitures sont endommagées auprès du commissariat de police de Ledeberg.
Intégration ratée – Le nouveau bâtiment du centre d'intégration à Kessel-Lo est couvert de tags. « s'intégrer égale s'auto-éliminer » et « insurrection partout ». Il y a une semaine, des papiers avec un message similaire avaient été collés sur les fenêtres.