Barrons la route aux gardiens de prison…
Les syndicats de matons ont déposé un préavis de grève nationale dans toutes les prisons à partir du 17 février. Au-delà des revendications habituelles pour davantage de moyens de pression sur les détenus (mesures de sécurité, plus de personnel, d’armes, d’isolement,…), ils veulent ainsi s’opposer aux nouveaux plans de pension. Tous les fonctionnaires d’Etat devront en effet travailler deux ans de plus avant de toucher la retraite.
Nous, ennemis irréductibles des prisons et de ceux qui les font exister, avons une meilleure idée : que les matons prennent directement leur retraite, dès aujourd’hui. Qu’ils lâchent leur sale boulot qui consiste à enfermer des gens, à les priver directement de leur liberté de mouvement. Qu’ils le fassent dès aujourd’hui. Mais aucun puissant, aucun tortionnaire, aucun laquais du pouvoir ne change d’avis et de vie comme ça. Nous ne sommes ni naïfs, ni humanitaristes. Ce n’est que par le conflit qu’ils reculent, par la lutte agressive que d’autres mènent contre eux. Le seul « dialogue » possible est celui de l’attaque. Dedans comme dehors, ne restons donc pas les bras croisés quand les gardiens de prison entameront cette grève nationale (rendant les conditions à l’intérieur encore plus ignobles et misérables, privant les détenus des douches, des promenades, des visites, des activités…). A l’assaut, partout où on peut atteindre la prison, ses serviteurs et son monde!